Extraits des articles

REVUE N°15

EXTRAITS D’ARTICLES


UNE CACHE DE BRONZIER EN HAUT-BUGEY

François RÉCAMIER

Près de trente ans après sa découverte, nous sommes en mesure de vous présenter la totalité du contenu d’une cache qui semble être celle d’un artisan bronzier. Elle provient d’une grotte du Haut-Bugey, d’un accès assez délicat (1). D’après son inventeur, qui ne réside plus en France depuis de nombreuses années, cette cachette se serait trouvée au fond d’un petit puits de deux à trois mètres de profondeur et de moins d’un m² de surface en son fond…


UN MISSIONNAIRE EN AFRIQUE EQUATORIALE

Isabelle TAVEL

Un courrier redécouvert par hasard, signé « J. Augier prêtre miss », se révèle bien intrigant :

« Bagamoyo, 13 juin 1878

Monsieur et Vénéré Curé,

J’aurai un remord de conscience si je quittai la côte sans vous envoyer quelques lignes d’adieu et sans me recommander à vos bonnes prières. J’ai quitté Marseille le 21 avril avec neuf confrères pour aller fonder une mission chez les nègres de l’Afrique centrale. Notre voyage durera encore quatre ou cinq mois (au moins). Les difficultés ne nous manquerons pas ; nous aurons a nous premunir et contre des hommes cruels et anthropophages, et contre les animaux féroces qui sont très nombreux dans ces pays. Une caravane arrivé ce matin ici chargée d’ivoire nous a dit que trois de leurs hommes avaient été dévorés par des lions…


LE LAPIN AU GENIÈVRE

François RÉCAMIER

Arrivé à la première maison de Mornay recevant du courrier, il était dans les habitudes de proposer « au Nènès » un p’tit verre qu’il ne refusait jamais, hiver comme été. « Oui mais juste un p’tit ! » Les boites aux lettres étaient rares et la distribution se faisait la plupart du temps de la main à la main, ce qui donnait l’occasion de faire quelques commentaires sur le contenu du courrier ou sur les dernières nouvelles du village…


MONTDIDIER

LE CHÂTEAU ET SA SEIGNEURIE

François RÉCAMIER

L’intérêt tout particulier que les Thoire et Villars eurent pour la seigneurie de Montdidier nous a conduit à nous pencher sur l’histoire de ce fief car ils en furent les seigneurs durant plus d’un siècle de 1304 à 1415…

LES DIFFÉRENTS SEIGNEURS DE MONTDIDIER

Le premier document écrit mentionnant un hameau de cette future grande seigneurie est l’acte d’association par lequel Aymon, prieur de Gigny, revendiqua en 1191, qu’une partie des biens de son monastère se situaient en ces lieux et qu’ils étaient sous la garde d’Étienne II, comte de Bourgogne. Concernant le village de Marcia, il fut convenu que les droits d’habitation à exiger des nouveaux résidents appartiendraient pour moitié aux contractants et que les cens en argent et en avoine reviendraient aux religieux.

En 1180, Hugues de Chambut était seigneur de Corveissiat et de Lavillat. …


EXSURGENCE DE LA FOUGE (Cerdon)

Valérie MAGNAN – Pascal DUBREUIL – Bruno HUGON

Été 2020 – Course à la première (P.Dubreuil). Dans un gros courant d’air, nous partons escalader la fameuse cascade de 7 m. À son sommet, après une vingtaine de mètres, nous sommes arrêtés par un nouveau siphon. Finalement nous arrivons à casser la dalle au sol et à rehausser le plafond à coups de massette. Nous réalisons quand même un barrage, de peur de nous faire enfermer par la montée des eaux, avant de parcourir 300 m de « première »…


UN CAMP DU MAQUIS À GRANGES

Dominique CAILLÉ

Le choix de Granges

Le chef de l’A.S. d’Oyonnax est Gabriel JeanjacquotGaby. Il est parmi les tous premiers à vouloir continuer le combat contre l’occupant dès juillet 1940. Les parents Jeanjacquot et son frère Pierre habitent Granges. Tous, y compris les conjointes s’activent pour lutter.

Les deux frères connaissant bien les alentours de Granges, proposent le lieu-dit l’Échelle qui domine Granges au sud-est. La dénomination « Échelle » donne déjà une idée de la difficulté d’accès. Depuis Granges, à 335 m d’altitude, un sentier débute à l’arrière de la chapelle dans les prés. Il se dirige au pied de la montagne et grimpe à flan de celle-ci par un étroit chemin très escarpé…


CELLIER D’EPIERRE, L’AVENTURE CONTINUE…

Liliane BERTOZZO

« Epierre : ce lieu unique qui m’a toujours tellement émue ! »

Comment vous présenter les travaux de la commission Epierre sans évoquer ce jour d’avril 1992 où, avec mes amies Marie-Hélène et Florence, nous avons pris la décision de créer une association loi 1901 nommée « Cellier 1216 » pour sauver cet ensemble de bâtiments de la ruine. Les propriétaires de l’époque (Christian Ruby et Dominique Saint-Pierre) m’avaient laissé carte blanche pour mettre en place des actions de préservation du site.

D’avril à juin 1992, armées de nos seaux, pelles et balais, nous avons nettoyé et vidé les gravats des appartements. Certes, les cheminées en marbre n’étaient plus qu’un lointain souvenir mais les cimaises de couleur gris-bleu de la salle à manger habillaient encore les murs


Retrouvez ces articles dans la revue HISTHOIRIA N°15
Parution le jeudi 22 décembre 2022